Faut-il redire ici que l’usager répugne à multiplier les consonnes doubles au sein d’un même mot ?
Grande est bien plutôt sa propension à supprimer :
le second « r » de "débarrasser" et d’"embarrasser",
le second « l » de "mallette",
le second « m » d’"accommoder",
alors qu’il ne lui viendrait jamais à l’idée, pour peu qu’il ait celle de remonter jusqu’au mot souche, d’écrire "débaras" ou "embaras", "male" ou "comode"…
Que dire, dès lors, d’un mot comme atterrissage, où les consonnes doubles se comptent par trois ? Que le « crash » est inévitable !
Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrégé de lettres modernes
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